Il existe de nombreuses manières d’exprimer la gentillesse, par exemple, traiter les autres avec compassion, servir autrui de manière désintéressée ou faire preuve d’empathie envers les personnes qui nous entourent. Les actes de gentillesse sont bénéfiques à la fois à ceux qui donnent et à ceux qui reçoivent, car ils améliorent la santé mentale et le bien-être émotionnel ; ils peuvent également inspirer d’autres actes de gentillesse.
En gardant un esprit positif, nous pouvons voir tous les jours des actes de gentillesse autour de nous ! On peut faire preuve de gentillesse en aidant quelqu’un à porter ses sacs de courses chez lui, en laissant un mot gentil ou en proposant à un ami de le conduire quelque part. On peut aussi prendre soin des malades ou réconforter une personne lorsqu’elle en a besoin.
Il y a du pouvoir dans les actes de gentillesse ! En cette période de Noël, nous désirons inviter les gens du monde entier à faire preuve de gentillesse. Pour bien souligner cette invitation, des utilisateurs de FamilySearch ont gracieusement envoyé des récits d’acte de gentillesse concernant des personnes de leur arbre généalogique.
La générosité d’un médecin
Lorsqu’il vivait à Santaquin (Utah, États-Unis), Thomas Brigham Smith, mon grand-père, était un ami du Dr Openshaw. Mon grand-père était menuisier et a fait quelques travaux dans la maison et le bureau du Dr Openshaw. Lorsque Wilma Deane, ma tante, est née, mon grand-père a construit une table d’opération pour le docteur afin de payer pour l’accouchement.
Pendant la Grande Dépression, mon grand-père a perdu sa ferme et a eu du mal à subvenir aux besoins de sa jeune famille. Un peu plus tard, il a pu acheter une parcelle de terrain dans une ville. Sa famille s’y est installée dans une tente et a commencé à cultiver un jardin et un verger. Il avait l’intention de construire une maison avec sous-sol, mais la fin de l’été approchant, il se demandait comment mettre sa femme et ses enfants à l’abri du froid.
Un jour, le Docteur Openshaw s’est approché de lui et lui a dit : « Thomas, à peu près tout le monde dans cette ville me doit de l’argent. Lorsque vous serez prêt à creuser votre sous-sol et à couler le ciment, faites-le-moi savoir et je veillerai à ce que vous ayez l’aide dont vous avez besoin. »
Le jour convenu, beaucoup d’hommes sont venus travailler pour rembourser ce qu’ils devaient au Docteur Openshaw et ils ont terminé les travaux en très peu de temps. Grâce au Dr Openshaw, mon grand-père a eu une maison confortable pour loger sa famille pendant l’hiver.
L’amour démontré chaleureusement
Dans mes souvenirs, la maison de mon enfance était pleine de visiteurs imprévus à peu près tous les jours de la semaine. La nature hospitalière réputée d’Anna Jean Michelli, ma mère, en était la principale raison. Ma mère était l’incarnation même de la gentillesse. C’était une conteuse, un hôte et une cuisinière sans égal.
Elle exprimait son amour avec la nourriture qu’elle préparait dans sa cuisine et son ingrédient secret était son tempérament chaleureux et engageant. Les visiteurs qui se présentaient à l’improviste ne la dérangeaient jamais, n’importe quel jour ou soir de la semaine. Son intuition semblait l’avertir de l’arrivée de visiteurs. Elle cuisinait toujours deux à trois fois plus que ce qui était nécessaire pour nourrir notre famille, ce qui était bien connu de toute la famille, des amis et de leurs amis. On ne frappait jamais avant d’entrer dans notre maison ; tout le monde savait parfaitement que la porte était toujours ouverte et que tous étaient bienvenus en tout temps.
Maman s’arrêtait rarement pour s’asseoir et discuter. Elle s’affairait plutôt dans la cuisine, portant son tablier, tout en discutant avec ses invités assis autour du comptoir de la cuisine et dans la pièce adjacente au salon.
Elle était populaire auprès des jeunes, des moins jeunes et des personnes de tout milieu et de toute croyance. Tout en préparant l’un des plats préférés de la famille, maman divertissait les invités en racontant sans arrêt des blagues et des histoires drôles et s’enquérait de leur bien-être. Au besoin, elle leur offrait un soutien encourageant, des câlins formidables, des sourires affectueux, des rires guérisseurs, des restes à emporter et leur donnait le sentiment indubitable qu’ils étaient les bienvenus à tout moment, sans même avoir été invités. La porte de sa maison et son cœur étaient toujours ouverts.
Le bel exemple de gentillesse de ma mère a eu une profonde influence sur moi. Enfant, j’ai appris que tout le monde était important et bienvenu. Jamais le temps passé à servir autrui ou accueillir un visiteur, annoncé ou non, n’était un inconvénient. Le mot d’ordre inexprimé de maman était : « Soyez prêts pour l’arrivée imprévue d’un visiteur, soyez à l’écoute, offrez votre aide en cas de besoin, soyez toujours accommodant et n’oubliez pas que la nourriture est un moyen universel de créer des liens. »
Sauvetage dans les plaines
Le 19 décembre 1894, Benjamin Housley épousa Clarissa Pauline Allen. Leurs pères respectifs, George Frederick Housley et Marshall Franklin Allen devinrent des amis proches. Des années plus tard, les deux pères étaient chez Benjamin et Clarissa en Utah (États-Unis).
Ils ont commencé à se remémorer le bon vieux temps et Marshall Allen a fait le récit du jour où on lui avait demandé, ainsi qu’à plusieurs autres jeunes gens, d’apporter des provisions et de l’aide au convoi de charrettes à bras Martin (un groupe de pionniers traversant les grandes plaines des États-Unis avec des charrettes à bras).
Marshall se souvient s’être agenouillé pour prier la veille de leur départ et avoir dit à Dieu que c’était stupide de sortir par un si mauvais temps et sans routes à suivre. Alors qu’il était encore à genoux en train de prier, il a ressenti qu’il devait partir et qu’il allait sauver la vie de beaucoup de ces gens.
Au cours de ces longues recherches, les membres de l’expédition de secours se sont découragés. Pensant que le convoi de charrettes à bras s’était perdu dans les plaines, beaucoup voulaient rentrer chez eux, mais pas Marshall. « Je leur ai dit que je continuerais jusqu’à ce que j’atteigne la frontière, mais que je les trouverais ! »
Vers midi, ils ont trouvé un groupe de pionniers et leurs charrettes à bras. Les pauvres gens étaient affamés. Pensant qu’il y avait peut-être d’autres personnes restées plus loin en arrière, Marshall a continué de chevaucher sur une certaine distance. Soudain, il a vu une tache sombre parmi des rochers. Lorsqu’il s’est avancé un peu plus, il a constaté qu’il s’agissait d’un jeune homme. Il l’a enveloppé dans sa couverture et l’a aidé à monter sur le cheval.
À ce moment du récit, George Housley a pris la parole pour demander : « Le cheval avait une patte blanche, une bande blanche sur le front et le reste de son corps était noir comme du charbon ? »
Marshall a répondu : « Oui. »
George a ensuite ajouté : « C’était une couverture à carreaux, aux couleurs vives. »
Comment le savez-vous ? », a demandé Marshall.
George a répondu avec enthousiasme : « Parce que c’est moi que tu as trouvé ! » Il a continué en racontant que son meilleur ami qui voyageait avec le convoi de charrettes à bras était décédé et qu’il était très découragé. George avait perdu tout espoir jusqu’à ce qu’il soit sauvé par la détermination du jeune Marshall Franklin Allen.
« Je tiens à vous dire que sans les prières de ma mère et la foi des saints, je n’aurais pas vécu jusqu’à ce que vous me trouviez et je n’aurais jamais atteint la vallée. » Les actes de gentillesse peuvent avoir des conséquences à long terme, même des années plus tard !
**Avertissement : Les récits suivants parlent d’ancêtres qui ont aidé d’autres personnes lors du décès d’un parent. Les personnes qui les ont racontées ont ressenti qu’ils inspiraient des actes de gentillesse. Cependant, nous comprenons que certains lecteurs préféreront éviter de lire ces histoires plus tragiques. Cliquez ici pour passer cette section, si vous le souhaitez.
Des adieux en douceur
Mon père a choisi de faire carrière dans l’industrie funéraire. On lui a souvent demandé : « Pourquoi une personne voudrait-elle être entrepreneur de pompes funèbres ? » Il répondait généralement rapidement, disant : « Parce que les gens meurent toujours d’envie de vous voir ! »

Ceux qui connaissaient mon père et son caractère doux et aimant savent que son travail était sa vocation. Il considérait que c’était un privilège d’être au service des familles dans les moments où elles étaient les plus vulnérables.
Parfois, un décès lié à des causes naturelles survenait en présence de la famille. Lorsque c’était le cas, les employés du salon funéraire arrivaient et déposaient le corps du membre de la famille décédé à l’arrière du corbillard.
Le corbillard se rendait ensuite à la morgue afin de préparer le corps pour l’enterrement. Il n’était pas inhabituel pour mon père de quitter notre maison au milieu de la nuit quand il recevait un tel appel.
Un soir, il a été appelé chez des amis de la famille dont le bébé était mort. Comme vous pouvez l’imaginer, ils étaient dévastés par le chagrin. Dans la nuit noire, ils ont accompagné mon père pendant que ce dernier emportait leur petite fille.
Voulant réconforter cette famille, mon père a gentiment placé le corps de l’enfant sur le siège avant à côté de lui, plutôt que de le mettre dans le grand corbillard vide. La mère était très reconnaissante de ce petit acte de gentillesse dont mon père avait fait preuve en honorant sa fille.
Une mère attentionnée
Sally Louise Crane, ma grand-mère, a sept enfants. En tant que jeune maman, elle a été bénie d’avoir sa propre mère, Ruth Amelia May, à ses côtés. Cette dernière faisait le voyage d’Idaho jusqu’en Utah pour aider sa fille dans tous ses besoins.
Elle pliait le linge, préparait les repas et se levait la nuit pour s’occuper du bébé afin que Sally puisse se reposer. Elles ont même fait les magasins ensemble pour trouver la tenue dans laquelle le bébé serait béni. Tout ce dont ma grand-mère avait besoin, sa mère l’aidait à s’en occuper.

Ruth a continué d’aider après le premier bébé ; chaque fois que Sally accouchait, Ruth venait en voiture pour aider avec toutes les tâches. « Et elle a fait tout cela avec énormément de joie », a affirmé Sally.
Chaque fois que sa fille accouchait, Ruth continuait de donner de son temps et mettait sa vie et ses activités entre parenthèses pendant environ une semaine, comme s’il n’y avait rien d’autre au monde de plus important. Elle nettoyait la maison, s’occupait des autres enfants, elle veillait à toutes ces tâches.
Cinq mois et demi après le début de sa dernière grossesse, Sally a connu des complications. Elle a fini par accoucher prématurément de son septième enfant, qui était mort-né. Ruth a appris cette nouvelle inattendue pendant qu’elle était en vacances avec son mari. Après avoir appris par téléphone la naissance et la mort du bébé, Ruth et son mari ont écourté leurs vacances et se sont rendus auprès de leur fille, cette fois pour planifier des funérailles.
Des années plus tard, Sally a suivi l’exemple de sa mère et a rendu visite à chacun de ses enfants chaque fois qu’un petit-enfant venait au monde. Elle a offert à ses enfants le même soutien que celui qu’elle avait reçu de sa mère. Elle pliait le linge, préparait les repas et se levait la nuit pour s’occuper de chaque nouveau bébé afin que la maman puisse récupérer.
Ce n’est que lorsque Sally a commencé à aider avec joie ses propres enfants qu’elle s’est rendu compte des sacrifices que Ruth avait faits pour l’aider. « Elle donnait l’impression que ce n’était rien. Je constate maintenant quel acte de gentillesse c’était. »
Fils de compassion
Charlotte Johanson Nielsen, mon arrière-grand-mère suédoise, a été dirigeante de l’organisation pour les femmes dans une branche pendant trente-deux ans. Rasmus, son mari, était commerçant et propriétaire d’une épicerie.
Charlotte, qui avait fait très peu d’études, donnait un coup de main au magasin parce qu’elle parlait couramment l’anglais. Elle travaillait comme commis et tenait les comptes. Pendant son service de secours, elle distribuait souvent des aliments provenant du magasin aux nécessiteux et aux malades.
Charlotte a demandé à Elizabeth Jane Russell Day, une autre de mes ancêtres, de servir avec elle à la direction de l’organisation de secours. Elizabeth et son mari avaient accueilli quatre enfants chez eux pendant une épidémie de diphtérie, en 1890.
En l’espace de deux semaines, trois des jeunes enfants étaient décédés, frappés par cette maladie. Charlotte « leur a cousu de beaux petits vêtements blancs et des petits cercueils ont été confectionnés et garnis magnifiquement de dentelle et de rubans. » Charlotte a fait preuve d’une véritable compassion et de gentillesse pendant une période difficile et éprouvante pour la famille Day.
Vos récits d’actes de gentillesse
Grâce à la rubrique « Souvenirs » de FamilySearch, vous pouvez facilement trouver des récits d’actes de gentillesse dans votre propre histoire familiale ! Cette rubrique vous permet de lire, de regarder ou d’écouter des anecdotes que d’autres personnes ont racontées au sujet d’un ancêtre. Vous pouvez aussi écrire des récits d’actes de gentillesse en demandant à un parent vivant de vous raconter des actes de gentillesse du passé. Songez à écrire vos propres expériences d’actes de gentillesse pour votre postérité.
Afin de permettre à la période de Noël de pénétrer davantage votre cœur et ressentir un esprit de gentillesse, consultez la campagne « Éclairer le monde » de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Essayez la roue de la gentillesse ou téléchargez 50 idées sur la façon dont vous pouvez éclairer le monde cette année. Inspirez-vous de vos ancêtres et de ces six récits d’actes de gentillesse pour être un ange dans la vie de quelqu’un !
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